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Retrouvez le premier chapitre « les besoins nutritionnels du chat » de notre guide Alimentation et retrouvez le sommaire complet ici.
Chat = carnivore strict
Votre chat n’est pas un simple petit animal domestique à nourrir avec amour : c’est un prédateur par nature, un carnivore strict.
Il ne mange pas de la viande « pour le plaisir », mais parce que son corps l’exige. Son organisme est entièrement adapté à la digestion de proies animales : dents acérées, mâchoires qui ne mastiquent pas, estomac acide, intestin court… tout chez lui est calibré pour transformer des tissus animaux, pas des plantes.
Contrairement aux chiens qui ont évolué pour digérer partiellement les féculents au cours de leur domestication, le chat a conservé les caractéristiques digestives de ses ancêtres sauvages. Ses enzymes salivaires et digestives sont spécifiquement adaptées aux protéines et aux graisses animales, avec peu de capacité à traiter les glucides complexes.
Ce qu’on va découvrir ensemble
Les besoins nutritionnels du chat sont spécifiques et non comparables à ceux de l’humain ou du chien. Voici les grands groupes de nutriments essentiels
1. Les protéines : le carburant principal du chat
Les protéines animales sont la base des besoins nutritionnels du chat. Non seulement elles fournissent l’énergie nécessaire à ses activités quotidiennes, mais elles sont aussi le matériau de base pour ses tissus corporels.
Le chat a un besoin protéique beaucoup plus élevé que le chien car son foie produit en permanence des enzymes qui ne peuvent fonctionner qu’avec des acides aminés. Il ne peut pas réduire cette production, même si les protéines viennent à manquer. Cela signifie que toute carence entraîne rapidement des pertes musculaires, une fatigue chronique, une baisse des défenses immunitaires.
Quantité et qualité : deux facteurs essentiels
Une bonne gamelle contient au moins 30-40% de protéines animales sur base sèche.
La digestibilité des protéines est cruciale : un aliment peut afficher un taux protéique élevé sur l’étiquette, mais si ses protéines sont de mauvaise qualité ou d’origine végétale, elles ne seront pas correctement assimilées.
2. Les lipides : plus qu’une source d’énergie
Les graisses fournissent une énergie dense et soutenue, tout en jouant un rôle dans la régulation hormonale, la santé cutanée et la transmission nerveuse.
Les lipides permettent aussi l’absorption des vitamines liposolubles A, D, E, K. Sans eux, même une nourriture riche en vitamines ne serait pas utile.
Les omégas 3 (EPA, DHA) et omégas 6 (acide linoléique, acide arachidonique) sont surtout les acides gras essentiels que le chat ne peut pas produire seul.
❌ L’erreur à ne pas commettre :
Trop de graisses peut entraîner de l’obésité. Un chat d’intérieur sédentaire aura besoin d’un apport lipidique contrôlé, tout en maintenant les acides gras essentiels.
3. Micronutriments spécifiques
A. La taurine : un indispensable absolu
Parmi les micronutriments, la taurine est le plus critique. C’est un acide aminé essentiel que le chat ne sait pas fabriquer.
Les chats nourris avec des aliments industriels de basse qualité ou des régimes végans ou végétariens sont particulièrement à risque.
❌ L’erreur à ne pas commettre :
Un manque de taurine entraîne une cécité irréversible, des maladies cardiaques graves comme la cardiomyopathie dilatée féline et des troubles neurologiques.
B. La vitamine A : une vision précise et une peau saine
Le chat est incapable de transformer le bêta-carotène des plantes en vitamine A active. Il lui faut la forme animale préformée : rétinol.
Carence en vitamine A :
Infections respiratoires récurrentes
Problèmes oculaires, vision réduite la nuit
Développement anormal des chatons
Excès de vitamine A (hypervitaminose) :
Douleurs articulaires et déformations osseuses
Lésions cutanées
Problèmes hépatiques
❌ L’erreur à ne pas commettre :
Une carence provoque une cécité progressive, des problèmes cutanés, une immunité affaiblie. Le foie d’animaux en est la meilleure source, mais attention à l’excès : trop de foie cru peut conduire à une hypervitaminose A toxique.
C. L’arginine : pour éliminer les déchets azotés
L’arginine est un acide aminé fondamental pour le cycle de l’urée, le mécanisme par lequel le foie détruit l’ammoniac, un déchet toxique issu du métabolisme des protéines.
Cette particularité métabolique est l’une des plus spectaculaires chez le chat : alors que d’autres mammifères peuvent se passer d’arginine pendant plusieurs jours, le chat risque l’intoxication sévère en moins de 24 heures et de tomber dans le coma.
On trouve de l’arginine dans toutes les viandes, mais elle est absente ou très rare dans les végétaux. C’est une autre raison qui rend les régimes végans et végétariens dangereux.
❌ L’erreur à ne pas commettre :
Une carence peut se manifester par une stérilité, une peau sèche et inflammée ou une croissance ralentie chez le jeune chat.
D. L’acide arachidonique, acides gras essentiels : un équilibre délicat
L’acide arachidonique doit être équilibré par des apports adéquats en oméga-3, particulièrement l’EPA et le DHA, que l’on trouve surtout dans les poissons gras et les huiles de poissons.
Ce ratio influence directement la santé articulaire et l’état inflammatoire général du chat.
❌ L’erreur à ne pas commettre :
Ces acides gras sont sensibles à l’oxydation : les croquettes qui restent exposées à l’air pendant des semaines peuvent voir leur qualité nutritionnelle se dégrader même si leur teneur théorique est correcte.
E. Les vitamines : au-delà de la vitamine A
En plus de la vitamine A, d’autres vitamines sont essentielles :
4. L’eau : l’invisible essentiel
Les chats boivent peu spontanément. Dans la nature, ils tirent leur eau de leurs proies (70-80% d’humidité). Les croquettes, elles, n’en contiennent que 7-10% !
Ce manque chronique d’hydratation est l’une des causes majeures de :
💡 Les astuces pour optimiser l’hydration de votre chat :
5. Les glucides : pas nécessaires mais pas toujours nocifs
Le chat n’a aucun besoin nutritionnel en glucides. Son foie produit du glucose à partir des protéines grâce à la néoglucogenèse. Toutefois, il peut digérer de petites quantités de glucides très cuits : riz, pomme de terre, blé.
Idéalement, les glucides ne devraient pas excéder 20-25% de la formule. Toujours bien cuits et de bonne qualité.
❌ L’erreur à ne pas commettre :
Le problème survient quand les glucides sont « bon marché » pour gonfler les recettes : maïs, blé, soja, etc.
Un excès peut entraîner du surpoids, de l’insulinorésistance voire du diabète.
6. Les minéraux : l’équilibre délicat
Un excès de magnésium dans une alimentation trop alcaline favorise la formation de cristaux de struvite (calculs urinaires), tandis qu’un pH trop acide risque de créer des calculs d’oxalate de calcium (calculs rénaux).
Au-delà des macro-nutriments, les minéraux jouent un rôle crucial pour la santé féline
❌ L’erreur à ne pas commettre :
Pour les rations ménagères, un complément minéral spécifique est indispensable.
Conclusion
Respecter les besoins nutritionnels du chat, c’est la base des années de joie et d’amour que vous partagerez avec votre félin.
Maintenant, vous voilà incollable sur les besoins nutritionnels du chat pour continuer d’approfondir progressivement vos connaissances. Restez connecté.
En somme, offrir une alimentation de qualité à son chat, c’est lui offrir la santé, la longévité et le respect de ce qu’il est vraiment : votre petit prédateur.
Article rédigé par mes soins et révisé par ChatGPT et Claude (ben oui faut être honnête)
